Lundi 29 janvier 2024
Nous nous levons vers 7h pour le petit-déjeuner.
Ensuite, nous assistons à un cours de navigation. Nous sortons nos cartes (pour celles qui les ont encore, car notre formateur Jérémy, la veille au soir a récupéré des cartes qui traînaient car un équipage les avait laissées sans surveillance).
Nous avions bien compris qu’il ne fallait rien laisser sans surveillance et nous avions toujours nos cartes. Nous avons appris que parfois certaines gazelles piquaient les cartes des autres, soit pour gagner ou tout simplement qu’elles avaient elles aussi perdu les leurs.
Nous apprenons à chercher notre localisation avec les coordonnées géographiques qui nous sont données. Nous cherchons le point avec notre règle magique, puis nous devons calculer le nombre de kilomètres à parcourir à vol d’oiseau et le cap à prendre avec notre rapporteur.
Puis après environ 2h d’explications, il est temps de partir sur le terrain. Sandrine conduit le véhicule pendant que Nadine regarde la carte et cherche le chemin.
Puis nous nous arrêtons à plusieurs reprises pour comprendre où nous nous trouvons, regardons le nombre de kilomètres parcourus afin de nous repérer au mieux, car dès le moment où il n’y a plus de bâtiments ni de panneaux, il n’y a pas grand-chose pour nous aider.
Ensuite arrive le repas de midi, nous mangeons dans le sable avec nos rations données pour l’occasion.
C’est à peu près les mêmes rations que nous aurons lors du rallye. Le matin en partant avec chacune nos rations, j’ai posé la question si les couverts étaient à l’intérieur et on m’a certifié que oui.
Cependant, au moment où j’ai ouvert le carton, j’ai constaté que ce n’était pas le cas. Donc quand tu es dans le désert et que tu n’as pas de couvert pour manger, tu improvises, tu te dis que manger avec les mains ce n’est pas top, donc tu essaies de trouver des solutions.
En regardant dans le carton de la ration, Sandrine voit que nous avons reçu des boîtes de biscuits secs, donc quelques biscuits salés, donc on se dit que ça fera l’affaire. Les biscuits servent donc comme une cuillère pour manger notre repas.
Puis après le repas de midi, c’est moi qui prend le volant et Sandrine à la carte pour naviguer. Nous prenons la tête du convoi, selon les instructions de Benoît.
Nous avons comme passagers Mymy et Mathieu, le photographe de la semaine. Je roule vite et Sandrine n’a pas l’habitude de me voir rouler ainsi. Elle me dit : attention, il y a des bosses et des trous, elle ne veut pas que je casse la voiture car on ne sait jamais ce qui se passe derrière les bosses. Je la rassure en disant que ça va aller, qu’elle n’a pas de souci à se faire, que je maîtrise. Cependant elle reste sur ses gardes.
Lorsque l’on s’arrête pour contrôler notre position, Sandrine a du mal à trouver le chemin, j’essaie de l’aider, mais je me fais vite remettre à l’ordre par Benoît, il me dit que c’est elle qui doit gérer, c’est elle la navigatrice à ce moment-là et que je suis la pilote donc je fais mon job. Je remonte dans la voiture et attends les instructions. Nous avons parcouru environ 20 km en 2h de temps, autant dire que ça ne va pas très vite.
Ensuite quand on est arrivées à destination de notre CP, on a passé la main à un autre équipage. Par manque de temps, on finit le trajet de nuit en suivant la voiture de Benoît. Sandrine a de nouveau repris le volant car elle est plus à l’aise. Nous roulons à ce moment-là sur des pistes entre sable, gravillon et herbes hautes.
Nous arrivons au Bivouac vers 20h15, et devons poser nos affaires, manger, prendre une petite douche et calculer les points/distances/cap pour le lendemain.
Puis retour dans notre petite chambre cosy, avant ça, nous avons pris quelques secondes pour regarder le ciel et les étoiles, un moment juste magique. J’ai repris quelques notes de la journée puis extinction des feux vers 23h.
J’ai kiffé conduire sur les chemins de cailloux/terres. Sandrine n’en revenait pas de la vitesse à laquelle je roulais. J’ai quand même fait une petite pointe à 70 km/h.
Mais je lui ai dis que tout était dans le regard !!
Notre bivouac était au milieu du désert, un endroit hyper joli. Et quoi de mieux qu’une bonne douche chaude le soir. Ça peut paraître futile, mais après une longue journée c’est juste agréable. Un petit plaisir du quotidien.
Nous avons appris que c’était bien d’avoir 3 moments positifs à retenir durant la journée et de se les remémorer le soir.
Nadine & Sandrine
Team Couteau Suisse
Equipage 262
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